Les sorties 2008 du R.M.S.

 
Dimanche 8 juin

Matinée ensoleillée pour le départ de cette ballade dont le point de rendez vous était Neuville sur Sarthe. 9h15, plus personne à l'horizon Terrot 250 et lambretta 125 s'élancent vers le Nord Sarthe. Joué l'abbé, Souligné sous Ballon, Montbizot, St Jamme sur sarthe (et sa fonderie), les routes communales sont peu fréquentées ce matin!!!
Au détour d'une route entre St Jamme et St Jean d'assé, le pilote de la Terrot ne suit plus la cadence...
Aïe, le câble d'embrayage a rendu l'âme. Les vitesses passent au régime avec quelques craquements qui ne permettront pas le retour au bercail.
Une halte est faite chez un agriculteur (qui plus est collectionneur de tracteur). Mis à part des câble de treuil (minimum 10mm de diamètre) rien qui ne puisse réparer la Dijonnaise. Malgré tout, en consolation, le propriétaire nous ouvre quelques portes de ses ateliers.
Direction St Jean d'assé pour essayer de réparer. Dans le bourg, un ami motard bricole son bolide. Les engins ne sont pas de la même génération mais ne sait on jamais. Un rapide petit tour dans le grenier mais rien....tiens, tiens au regard de la roue arrière on dirait un van van sous le drap...
On repart tout de même avec une bonne info: "allez voir à l'angle de la rue principale et de la nationale (le portail vert), Michel l'ancien marchand de cyclos doit toujours avoir de la pièce dans ses placards. Si vous ne le trouvez pas chez lui, il est au café en face."
Comme de juste, le retraité est bien vissé sur sa chaise à la terrasse du café. Un dernier levage de coude pour finir le verre et le voilà qui s'enfonce dans l'obscurité de son atelier.
Sans trop chercher, notre cher Michel ressort avec un câble tout neuf. Un coût d'huile sur le câble, un réglage sommaire.....ça fonctionne. Les badauds du café sortis pour l'occasion nous raconte leur histoire de jeunesse et nous invite à boire un coup.
Après tout ces boires et déboires le retour dans nos familles s'impose. La boucle n'est pas bouclée et nos chemins se séparent rapidement."

Nicolas Letourny

 

 

 

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