Soleil d'Afrique |
Quelques lignes sur une époque de mon parcours de motocycliste de Août 1955 à Novembre 1957 en Algerie. Initialement département français depuis pas mal de temps, où nous devions aller assurer un maintien de l’ordre, puis plus tard, une pacification qu’ils disaient (M'enfin!)... J’avais demandé à être incorporé dans une section motocycliste, le virus était déjà en moi dans le civil (50 Eriac cucciolo, 250 Guiller, 250 Puch sg, 750 Rene Gillet attelée ,celle de mon Père). Après les classes au 45ème régiment de transmissions de Maison Carrée (Alger), j’ai rejoins la compagnie de circulation routière CCR 210 du GT 520 de Benimesous. Les débuts ont été laborieux en ce qui concerne l’apprentissage de la conduite en tout terrain avec nos motos d’entraînement; de vieilles Harley WLC (gaz à gauche avance à droite, au début ce n’est pas triste....) qui revenaient d’Indochine. A la fin de notre formation nous étions destinés aux escortes officielles et aux convois. J’ai été ,ensuite, affecté à l’état major d’Alger comme "estafette motocycliste courrier officiel". A cette époque nous étions 3 motards pour ce boulot; avec là, des Harley WLA (c’était le pied). 10 000 kms plus loin un matin de permanence au garage, après entretien et réglage de la moto, j’ai fini mon Harley dans l’angle du mur des toilettes des PFAT (drôle d’entrée en matière dites vous) en voulant éviter un câble de soutien d’une antenne radio VHF récemment installée dans la cour de la caserne pour des essais radio. En sortant de l’hosto, quelques bleus et cicatrices plus tard et après les félicitations d’usage pour de tels faits, j’ai touché une 500 Terrot RGSTA plus ou moins neuve mais en parfait état de marche. Les BM étaient en réserve de guerre m’a t’on dit en traversant un hall au milieu d’une vingtaine de R 51/3. Machine attachante cette Terrot, très fiable mise à part quelques problèmes électriques par temps de pluie (très rare dans cette afrique subsaharienne) ainsi que boite de vitesses, embrayage, etc... Pour finir au bout de 27 mois de motos avec une 176 TC4 Peugeot qui a assez mal résistée au traitement de faveur qu'elle subissait. Il est vrai que je venais de machines plus robustes!! J’ai fait avec ces motos plus de 30 000 kms, avec pas mal de pépins dont les récits ne pourraient contenir dans cette rubrique. Démobilisé et un peu hagard dans l’effervescence parisienne, je retrouve ma 250 Puch que mon père a dorloté pendant mon absence. J’ai toujours l’esprit vaillant à82 balais et quelques sorties moto au sein du club avec la Terrot HLG ou la Puch me réconfortent dans ma passion. Très amicalement B.L (alias bernarbracam) °PFAT : Personnel féminin armée de terre |
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