Sortie Châtellerault 2008: Le voyage vers le Graal |
Nous partîmes cinq cent. Mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port: dixit le gars Rostant. Mais nous n’étions que neuf à attendre près de notre minis bus sur le parking super U, l’arrivée du restant de la troupe venant de Changé. Il fait frisquet en ce petit matin.
Enfin nos neuf autres compagnons de voyage arrivent. Retrouvailles et embrassades. Le sort en est jeté et sans discussion: un bus de femmes, un bus d’hommes.
En route vers Tours par la A 28 où nous arrivons à 9 h 30 pour une visite programmée du musée du Compagnonnage. Réception sympa de l’accueil.
Puis commence la visite vers des merveilles de goût et d’ingéniosité. Il faut croire en l’esprit créatif de l’homme. Ensuite sortie obligatoire par la boutique ou ces dames font de petites emplettes. Les minis bus nous attendent et nous repartons vers Châtellerault arrivée vers 12h. Le resto nous attend et c’est tant mieux. Très bon accueil et aperos. Le menu nous satisfait et permet quelques variantes. On se régal. Desserts café. Jean-Pierre en fin négociateur, nous permet une petite goutte de la Patronne.
Il est temps de repartir a la conquête du Graal but de notre sortie le musée autos, vélos, motos de l’ancienne manufacture d’armes de Châtellerault. Il pleut toujours et nous entrons dans le hall d’accueil de la Manu.
La visite est libre guidée par un fascicule distribue a l’entrée. Et là, c’est le choc après la découverte de vélos et d’autos extraordinaires. Nous voici au seuil de la collection de motos. Il faut voir les photos car les mots ne peuvent décrire toutes ses merveilles. De la Louis Clément à la Peugeot Paris Nice, à la Motobécane, super culasse, de la griffon début de siècle au tri Ninon à moteur 500 Staub. Ici encore une 750 René Guillet masquant quelque peu une Indian Power plus attelée. Et ses scooters de années 60 sur lesquels paradaient les « Mods » en lutte contre les « Bikers » sur leurs Triumph, BSA, AJS etc.
Nous arrivons vers une reconstitution d’une station service avec son atelier de réparation très réaliste et les pompes affichant les prix de l’époque soit 0,80F le litre en 1963.
Les autos électriques, projets des années 80 sont aussi très présentes avec leurs énormes surcharges de batteries.
Un petit divertissement pour des oreilles averties. Sur un pupitre il s’agit de reconnaître, à l’aide d’un casque à écouteurs les bruits moteur de différentes machines: Harley , Solex, Mobylette, Honda 4, etc.…C’est assez facile, mais l’odeur c’est autre chose, d’où viennent-elles des wc proches? D’un animal crevé ? Où simplement d’un auditeur se décontractant. ? Le mystère reste entier.
Nous voici dans une salle de jeu avec simulateur de conduite. Il y en a qui se sont bien amusés (des vidéo existent).
Bien d’autres merveilles viendront en particulier, dans une salle annexe où est présentée une importante collection privée de machines d’exception d’une quarantaine de motos des années 10 au années 60. Tout est splendide mais l’heure de penser au retour approche.
Nous regagnions nos bus respectifs avec le regret de ne pas avoir pu escalader les deux tourelles d’enceinte les immenses cheminées qui permettaient, jadis, à faire fonctionner la Manu.
Il pleut toujours. Nous filons vers Ecommoy ou la journée c’est terminée par une note bien sympa: soit quelques verres chez Annie et Didier (Merci à tous deux)
Encore une belle sortie à mettre au rayon des bons souvenirs.
Un grand bravo a nos organisateurs car des ballades comme ça on en veut d’autres.
La rédaction B L.
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